RECRUTEMENT

 

 

Comment devient-on commando marine ?

Chaque année, des centaines de candidats tentent d’intégrer ces unités d’élite. À l’issue d’une sélection rigoureuse en plusieurs étapes, seul un petit nombre de postulants a le privilège de se voir remettre le fameux béret vert serti du bagde commando marine. Symbole de vaillance et d’excellence, il est porté « couché à droite », le badge à gauche « à l’anglo-saxonne », un souvenir de la constitution de ces commandos français en Écosse en 1942. Cette façon de porter le béret est une originalité au sein des armées françaises.
Pour rejoindre les commandos marine, il est nécessaire, bien sûr, d’être volontaire. Après une préparation et une présélection, il est surtout indispensable de réussir le Stac ou stage commando. Quelque 170 postulants le tentent chaque année, mais seulement une trentaine le réussit. 
Le stage est ouvert à toutes les spécialités de la Marine, même si beaucoup de candidats sont issus des fusiliers marins. On y accède soit après l’École de maistrance, en tant qu’officier marinier, soit en tant que quartier-maître ou matelot, après une formation initiale élémentaire (FIE). Les femmes peuvent candidater au Stac mais jusqu’ici, aucune ne l’a réussi. Cela n’empêche pas les unités de commandos marine de compter des femmes dans leurs rangs. Elles occupent certains postes (comptable-logisticien, armurier) mais elles ne sont pas brevetées commando. Avec la création récente des deux nouveaux commandos (Kieffer en 2008 et Ponchardier en 2015), le recrutement de spécialistes s’est élargi. Le commando Kieffer (72 marins) intègre ainsi jusqu’à une quinzaine de « non-commandos » par an : pilote d’aviation navale (PILAE), contrôleur des opérations aériennes (COA), spécialiste des systèmes d’information et des télécommunications (SITEL)…

 

Le STAC (Stage Commando) : évaluation et formation

  Le stage commando se déroule à Lorient, au sein du département commandos de l’École des fusiliers marins. Les épreuves visent à évaluer les aptitudes physiques et psychologiques des candidats. Elles constituent la première étape de la formation qui permettra aux futurs commandos de réussir leurs missions.
Le Stac débute par une période d’évaluation de 4 semaines pendant laquelle les candidats sont soumis à des efforts physiques et à une pression psychologique intenses. Pour ceux qui sont retenus commence ensuite une période de formation élémentaire de 8 semaines. Les épreuves sont multiples : exercices physiques, parcours, tir, maniement d’explosifs, combat au corps à corps, exercices de franchissement, technique de descente en rappel, nage, apnée, navigation, topographie. À l’issue du stage, 2 semaines sont consacrées à l’obtention du brevet de parachutisme.
Au bout de 12 semaines (soit 3 mois), les candidats qui réussissent l’ensemble des épreuves obtiennent leur brevet élémentaire commando, avec remise du béret vert. Ils deviennent alors opérateur commando et rejoignent l’une des 6 unités lorientaises, d’un effectif d’environ 90 marins chacune. Jaubert et Trépel accueillent des spécialistes en contre-terrorisme et libération d’otages (CTLO) ; de Penfentenyo et de Montfort disposent d’équipes spéciales de neutralisation et d’observation (ESNO). Le commando Kieffer utilise des technologies de pointe (informatique, drones), s’entraîne à la maîtrise des risques NRBC (nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques) et intègre des maîtres-chiens. Ponchardier a pour vocation l’appui aux opérations spéciales. Basé à Toulon, le commando Hubert est expert en action sous-marine et en CTLO. Il recrute uniquement parmi les commandos déjà brevetés et n’accueille que les titulaires du certificat de nageur de combat, délivré à l’issue d’une formation très sélective de 9 mois à l’école de plongée située à Saint-Mandrier. Moins de 5 commandos la réussissent chaque année.

 

 

Les cycles d’engagements opérationnels

Une fois le certificat commando obtenu, une autre règle s’applique : celle du perfectionnement permanent. Le STAC n’est que le début de la formation qui dure tout au long de la carrière. Le jeune commando doit avoir comme objectifs d’acquérir des aptitudes nouvelles tout en améliorant sans cesse ses performances et ses connaissances. Il peut ainsi choisir de se spécialiser en intégrant les groupes de CTLO, les ESNO (tireur d’élite) ou passer les sélections pour devenir nageur de combat en intégrant le commando Hubert. Au-delà des spécialisations, les commandos sont encouragés à se qualifier dans différents domaines qui leur permettent d’élargir le panel de leurs compétences (chuteur opérationnel, palmeur). Durant leur carrière opérationnelle, qui peut durer jusqu’à 20 ans, les commandos marine remettent leur béret en jeu à échéance régulière à chaque niveau de formation : chef d’équipe (équivalent du brevet d’aptitude technique ou BAT), chef de groupe (équivalent du brevet supérieur ou BS) et chef de mission (équivalent du brevet de maîtrise ou BM).
Chaque unité commando fonctionne selon un cycle opérationnel bien précis : tous les 2 ans, l’ensemble du groupe effectue un maintien en condition opérationnelle (MECO) qui dure 10 semaines. Dans un premier temps, elle consiste en un travail individuel puis, elle s’étend au collectif. À la suite de ce MECO, le commando est apte à être déployé en mission.

 

 

Objectif bérets verts 17 jours à bout de souffle:

Évaluation / Sélection pour faire le Stage Commando

 

 

Faire partie des forces spéciales de la marine... Avant de réaliser leur rêve, les fusiliers-marins de l’école de Lorient doivent subir une redoutable série d’épreuves. Cette année, moins d’un tiers des candidats a passé «l' évaluation » avec succès.

 

Zéro degré, 7 heures du matin, un jeudi de février à l’école des fusiliers marins et commandos de Lorient. Ils sont 65, alignés dans leur tenue de sortie impeccable. Si les visages sont un peu crispés, ce n’est pas seulement à cause de la bise glacée qui pénètre les rangs. Dans quelques minutes débutera pour eux l’épreuve la plus dure qu’ils auront sans doute à connaître de leur vie. Pendant dix-sept jours, ce groupe hétérogène de matelots, d’officiers-mariniers et d’officiers venus des quatre coins de France va subir une série d’épreuves physiques et mentales qui pousseront les organismes et les nerfs jusqu’à leurs limites. Tous volontaires, ils vont tenter de franchir le redoutable cap de «l'évaluation commando ». Ceux qui y parviendront seront autorisés à suivre le stage de sept semaines qui conduit au mythique béret vert des forces spéciales de la marine. Pour ces jeunes âgés de 19 à 29 ans, devenir commando de marine est un rêve tenace. Mais dès les prochaines minutes, pour quelques imprudents, cette ambition va s’éteindre.

 

 

La « prise en main » par les instructeurs se fait sans ménagement. Planté devant la petite troupe, menton relevé, béret vert vissé sur un crâne taillé au rasoir, le premier-maître Rocky* découvre son futur « produit ». Pendant toute la durée de l’évaluation, c’est lui qui va devoir scruter un à un « ceux qui ont eu l’audace de prétendre devenir des commandos. » « Ceux d’entre vous qui se sont trompés de train peuvent lever la main et quitter ma place d’armes. Ici, on fabrique des commandos. Je conseille aux imposteurs de rentrer d’eux-mêmes chez maman avant que je ne les débusque dans la douleur. » La rudesse du ton fait mouche sur les stagiaires.« Treillis, rangers, sac à dos, la main sur la corde ! » L’ordre hurlé par les instructeurs fait éclater les rangs en un essaim de marins affolés. Fini le pompon rouge et les chaussures plates, la première étape de l’évaluation vient de commencer. Au programme, grimper de corde avec sac de 11 kg, pompes, tractions, abdominaux, course à pied avec sac. Et, pour suivre, le très sélectif « 90 mètres porté », à réaliser en moins de 24 secondes avec, sur le dos, un homme de son poids. Au terme de cet « enfantillage », outre les cinq éliminés qui, selon le premier-maître Rocky, n’avaient rien à faire là, les instructeurs ont déjà repéré ceux qui ne tiendront pas trois jours. Derrière leur masque austère, ces officiers-mariniers affectés au cours commando cachent des qualités de pédagogues. « Nous ne faisons pas de cette pédagogie qui repose sur des grandes théories, comme on en trouve dans les manuels, mais de celle que l’on se forge avec le temps et la peine. Celle qu’on a au fond des tripes et du cœur parce qu’on est tous passés par le même chemin. Et surtout, celle qui nous donne la certitude que, le jour où le canon tonnera pour de vrai, aucun des jeunes marins qui franchiront le cap de l’évaluation ne fera défaut », explique le lieutenant de vaisseau Gurwan.

 

 

Ce Breton de 33 ans aux traits aussi abrupts que les côtes du Finistère Nord a pris la direction du département commando il y a un an. « Chez nous, la fonction d’instructeur est confiée aux meilleurs. C’est la marque de reconnaissance de la maison envers ceux qui l’ont bien servie. Nous sélectionnons très rigoureusement ceux qui forgeront les commandos de demain. Et nous ne manquons pas de candidatures », ajoute l’officier. Dans les armées, rares sont les corps qui font preuve d’un tel élitisme dans l’instruction. Et si le lieutenant de vaisseau Gurwan y attache tant d’importance, c’est qu’il a pu en constater le bien-fondé sur le terrain. C’était en 2006, en Afghanistan, quand son commando était engagé dans la guerre contre les talibans. Presque tous les instructeurs sont passés par cette mission. « L’expérience que nous en avons tirée nous a beaucoup aidés. Nous nous efforçons maintenant d’utiliser la somme de nos expériences individuelles pour enrichir l’instruction. »Mais d’instruction, pour l’heure, il n’est pas question. Durant l’évaluation, aucune technique n’est enseignée. Le but ultime de ces deux semaines est d’extraire de ce groupe de volontaires un nombre non imposé de marins aptes au métier de commando. Aussi rudimentaire qu’efficace, la méthode a peu évolué depuis la sélection des tout premiers commandos français en 1942 au Royaume-Uni . « Les parcours d’entraînement auxquels nous soumettons les stagiaires sont la reproduction quasi à l’identique de ceux qu’ont connus nos anciens », commente Gurwan. Suspendus dans les arbres, glissant sur des cordes ou rampant sous des barbelés, les stagiaires révèlent leur tonicité, leur appréhension du vide, « mais surtout leur goût de l’effort ». Les candidats doivent apprivoiser les obstacles et les dompter. À chaque parcours, les organismes souffrent davantage. Chocs et chutes s’enchaînent. Tous les jours, l’effectif se réduit. Le troisième soir, vingt marins ont déjà quitté le stage. « C’est normal, dès le début, les “petit moral” et les corps trop faibles s’effondrent », commente froidement Greg, un instructeur.

 

 

Entre chaque parcours qui vise à écarter les candidats peu véloces, des marches sont programmées. Ces épreuves réalisées avec sac et arme n’ont de marches que le nom puisque, comme les parcours, elles sont chronométrées et notées. La somme des résultats détermine l’aptitude des candidats à poursuivre l’évaluation. La première, de 8 kilomètres avec sac chargé à 11 kg, donne rapidement un aperçu de la valeur physique de chacun : les plus faibles ne résisteront pas à celle du lendemain, qui passe à 15 kilomètres avec sac à 15 kg ! Le quatrième jour n’est pas achevé que les instructeurs distinguent ceux qui ont leurs chances et ceux qui ne tiennent plus que pour l’honneur. Comme Clément, qui retient l’attention du lieutenant de vaisseau Gurwan. « Il n’est absolument pas au niveau, mais il a un mental d’acier. » Ses échecs et ses performances insuffisantes le placent en queue de classement. Pourtant, alors qu’il sait qu’il ne sera pas retenu pour le stage commando, Clément se cramponne. Le parcours de ce second-maître est atypique. Après cinq ans de service dans l’infanterie (armée de terre) comme sous-officier, il choisit, à 27 ans, de rempiler chez les fusiliers-marins. « Ici, je vais au bout de mes limites. J’apprends sur moi à chaque effort », confie-t-il. De jour en jour, sa démarche se dégrade, chaque épreuve accentuant ses douleurs au dos et aux genoux. À la fin de la première semaine, le groupe est passé de 65 à 39, mais Clément est toujours là. « C’est ça, l’esprit commando ! C’est ça qu’on recherche, des gars capables de se faire mal pour aller au bout de la mission », commente Gurwan, qui rayera pourtant son nom de la liste sans état d’âme à la fin des deux semaines. Vendredi, Les stagiaires savent qu’ils seront « épargnés » pour le week-end. Dans quelques heures, ils seront descendus un à un au bout d’une corde dans une vaste cuve profonde d’une quinzaine de mètres. Livrés à eux-mêmes, libérés de la pression des instructeurs pour la première fois depuis sept jours, les 39 rescapés vont redécouvrir les joies simples : panser leurs plaies, enlever des rangers parfois soudées à la chair à force de les porter, manger en plus de trois minutes, boire chaud et, luxe suprême ! fumer la seule cigarette qui ait échappé à la fouille. Mais, surtout, dormir. Pourtant, alors que les instructeurs les ont abandonnés depuis deux bonnes heures et que la nuit tombe sur la cuve, aucun de ces gaillards ne trouve le sommeil. Incrédules, ils subissent la pression fantôme de leurs évaluateurs. « C’est étrange, explique Thomas, un aspirant de 24 ans fraîchement diplômé d’une école de commerce prestigieuse, je sais qu’ils ne reviendront pas avant lundi, mais ils m’ont tellement conditionné que je n’arrive pas à me déconnecter du régime d’alerte. Ici, j’ai découvert que les journées ont vingt-quatre heures, que chacune peut compter et que le sommeil devient facultatif. »

 

 

Durant la semaine écoulée, les stagiaires n’ont pas eu plus de trois à six heures de sommeil par nuit. « Nous faisons en sorte qu’ils perdent leurs repères. Nous leur confisquons leur montre, interrompons régulièrement leurs phases de sommeil et ne les prévenons jamais des activités à venir », confirme le premier-maître Rocky. Ajoutée aux exercices intensifs, la pression décourage les moins motivés et, chez ceux qui restent, empêche toute velléité de simulation. Privés des systèmes de défense qui régissent les échanges sociaux ordinaires, ils dévoilent leur nature profonde. « On lit alors en eux comme dans un livre ouvert », conclut Gurwan. Tanguy, 19 ans, fusilier-marin depuis moins d’un an, n’a pas échappé à cette règle implacable. « Je voulais essayer, ça faisait plaisir à mon père. Puis, j’ai vu mes camarades craquer et quitter le stage, j’ai complètement perdu le moral. Et il y a le froid, ce fichu froid. » Tanguy quittera le stage de lui-même, après une épreuve dans une eau à 8 degrés. Pour les autres, la course continue.Lundi matin, 6 heures, sortie de la cuve. Repus de sommeil, les hommes entament la semaine par l’épreuve la plus difficile : une course de 25 kilomètres, un gros semi-marathon, avec sac de 11 kg et arme. Le médecin principal Arnaud Clémence, qui reçoit les blessés du stage, confirme que les organismes sont mis à rude épreuve. « Les pathologies bénignes ne viennent même pas me voir. Je ne reçois que les blessés, en général pour les arrêter. Je suis parfois obligé de les empêcher de poursuivre. Au dernier stage, j’ai hospitalisé un candidat qui voulait attaquer la deuxième semaine avec un pied cassé. » Le week-end n’a pas suffi à réparer les corps. Les cas de tendinites, contractures et autres douleurs musculaires se généralisent. Personne n’est épargné. « Il va falloir courir là-dessus », soupire Yann, un jeune matelot sur la ligne de départ. Il sait qu’il ne sera pas dans les temps. Pour lui aussi, c’est terminé. L’après-midi, les parcours reprennent et le nombre des stagiaires chute brutalement à 25. Gurwan est furieux. En tant que directeur du département, son objectif est de former des commandos, et les chiffres ne sont pas bons. Pour le commandement, le recrutement commence à devenir un sujet sensible. Mais, pour Gurwan, il est hors de question de baisser le niveau de sélection.

 

 

Alors que le groupe grelottant de froid vient d’achever un énième parcours nautique, un matelot vient saluer le premier-maître Rocky. C’est Chouca, l’un des brevetés du stage précédent. Entre les deux hommes, la complicité est évidente. Pourtant, il y a à peine quelques mois, Chouca n’aurait jamais pu imaginer une telle proximité. « Pendant l’évaluation, aucun de nous n’osait regarder un instructeur dans les yeux, il fallait surtout ne pas se faire remarquer. Aujourd’hui, on a des rapports détendus. Il est l’homme qui connaît le mieux mes qualités, mon potentiel. Il m’a vu dans le dénuement le plus total, tel que je suis fondamentalement. » Qu’a-t-il retenu de l’évaluation ? « Je suis commando, c’est ce qui compte. Pour y arriver, j’ai dû mener un combat intérieur, avec toutes mes tripes et toute mon âme. Je me souviens avoir été très étonné de ce que mon corps pouvait encaisser, aujourd’hui je sais que la première des forces est le mental. »

 

 

Un ultime test attend les stagiaires : un combat libre, pieds et poings, au cours duquel les instructeurs étudient le courage physique et l’agressivité des hommes. Les stagiaires appréhendent toujours cette épreuve.Vendredi : dernier jour de « l'éval’ ». Une éternité s’est écoulée pour les 19 irréductibles – dont l’aspirant Thomas, le jeune diplômé – rassemblés sur la place d’armes, où tout a commencé, il y a dix-sept jours. Ils viennent de gagner le droit de suivre le stage commando qui les mènera au béret vert… peut-être.

 

 

Le Fusilier Marin

Le fusilier marin est chargé de la protection et de la défense des points sensibles de la marine nationale (arsenaux, bases d'aéronautique navale, stations de transmissions, bases de la force océanique stratégique..).Il contribue également à la formation et à l'instruction militaire du personnel des unités et peut, s'il est breveté commando, participer à des opérations spéciales.

 

La force maritime des fusiliers marin et commandos (FORFUSCO) est une des 4 composantes de la Marine Nationale avec la force d’action navale, la force océanique stratégique et la force de l’aéronautique navale.

Elle compte environ 2.300 personnels, militaires et civils, réparties au sein de 17 unités implantées sur 10 sites en France. La FORFUSCO est articulée autour de deux grandes composantes :

 -les unités de fusiliers marins qui assurent la fonction de protection défense 

-les unités de commandos marine qui conduisent des opérations spéciales.

Le centre de gravité de la force est situé à Lorient, avec la base des fusiliers marins et des commandos où se trouve notamment l’état-major de la force, et 5 des 6 unités commandos, l’ensemble étant colocalisé avec l’école des fusiliers marins.

 

Les unités de fusiliers marins:

La composante des fusiliers marins est la plus importante de la FORFUSCO avec 1.500 marins qui arment 9 unités:

-2 groupements de fusiliers marins à Brest et Toulon.

-7 compagnies de fusiliers marins à Cherbourg, France Sud, l’Ile-Longue, Lanvéoc, Lann-Bihoué, Rosnay, Sainte-Assise.

-Elle dispose aussi d’un élément cynotechnique qui comprend 250 chiens, répartis au sein des unités.

Les fusiliers marins assurent 3 types de mission :

-la protection permanente des sites stratégiques et sensibles de la Marine en métropole et outre-mer.

-la protection d’unités de la Marine déployées à l’étranger ou en opération extérieure, en mer ou à terre.

-la protection de navires civils d’intérêts stratégiques ou particulièrement exposés à des menaces maritimes telle que la piraterie.

 

Pré-requis:
La spécialité de fusilier marin est ouverte aux jeunes âgés de 17 à moins de 25 ans, de nationalité française, titulaires du BEP ou d'un niveau scolaire de Terminale à Bac+2.
L'emploi exige une excellente constitution physique et demande une faculté d'adaptation aux situations imprévues.


Conditions de travail:
Le fusilier marin est affecté dans un groupement ou une compagnie de fusiliers marins à Brest ou Toulon, Cherbourg, Nîmes, Lorient….
Il peut aussi être affecté dans une compagnie de fusiliers marins telle la base navale de Cherbourg ou l'une des bases aéronautiques navales de Lann-Bihoué ou Nîmes Garons.
Il peut aussi être affecté à bord des bâtiments de combat.


Salaire net / Évolution de carrière:
A l'engagement la solde est d'environ 1090 euros (grade de Matelot).
Les fusiliers marins peuvent devenir officiers-mariniers après 4 à 5 années de service pour les EILD et entre 12 à 18 mois pour les maistranciers.
Le personnel célibataire est logé gratuitement, a la nourriture gratuite, et une réduction de 75% sur le réseau SNCF. Des primes diverses (embarquement, éloignement, prime parachutiste…) s'ajoutent à la solde de base.


Formations / Écoles:
Le recrutement se fait
soit par l'École de Maistrance
soit par l'engagement initial de longue durée ou EILD.
Implantée à Brest, au Centre d'instruction naval, l'École de Maistrance dispense durant 15 semaines une formation initiale militaire et maritime.
Le jeune EILD, rejoint le centre d'incorporation de Lorient pour y suivre une formation maritime, militaire et sportive de 4 semaines.
A l'issue de ces formations initiales, les jeunes maistranciers et EILD rejoignent l'école des fusiliers marins de Lorient pour suivre la formation professionnelle d'une durée de 4 mois.


Coût des études:
La formation est gratuite et les élèves sont rémunérés et logés durant leur scolarité


Débouchés / Nombre de postes par an:
Le fusilier marin peut se reconvertir dans les domaines de la protection des biens et des personnes ainsi que dans la sécurité et la surveillance.
Environ 340 postes sont à pourvoir pour l'année 2004.

 

 

Historique

La spécialité de fusilier marin est au cœur de la force maritime des fusiliers marins et commandos. Sa création remonte à 1856 avec la fondation de l’école des fusiliers marins qui assure encore aujourd’hui la sélection et la formation de tous les fusiliers marins et des commandos marine.

La FORFUSCO porte ainsi l’héritage de plus de 150 ans d’histoire et d’engagements au combat qui a notamment été marquée par l’engagement des fusiliers marins dans:

-les guerres napoléoniennes.

- les conquêtes coloniales du XIXe siècle et la guerre de 1870.

-la Première Guerre Mondiale avec les batailles de Dixmude (1914), Niewport (1915-1917), Moulin de Laffaux (1918).

-la Deuxième Guerre Mondiale avec les campagnes d’Afique du Nord, d’Italie et de France, le raid sur Dieppe, les débarquements en Normandie et Provence, le débarquement en Hollande, la prise de Berchtesgaden.

-la guerre d’Indochine.

-la guerre d’Algérie.

 -et depuis 1962, toutes les opérations extérieures majeures des armées françaises, en particulier au Liban, dans le Golfe Persique, en Bosnie, au Kosovo, en Somalie, au Rwanda, en Afghanistan, au large de la Somalie, au Mali, au Sahel et en République Centrafricaine.

 

Mission de l'école:  
 La mission de l'école est d'instruire l'ensemble des personnels "fusiliers marins" de la Marine dans tous les grades et à tous les niveaux de formation.  
 Pour cela, l'école est fractionnée en "écoles" et "cours" :  
 - École des officiers fusiliers
 - Cours du brevet supérieur
 - Département des formations initiales
 - Cours du certificat d'aptitude technique
 - Département commando
 - Cours et stages divers
 Tous les cours de l'école des fusiliers marins sont ouverts aux stagiaires étrangers.

 

 

 

École des officiers fusiliers

 

L'ESFC:
L'école supérieure des fusiliers et des commandos (ESFC), école de niveau 2, forme en dix mois les futurs officiers en second et commandants de commandos.
Durée : 10 mois
Effectif moyen : 4
Nombre de sessions : 1 par an (septembre à juillet).  

 

L'EOFC:
L'école des officiers fusiliers commandos (EOFC), école de niveau 1, forme en quatre mois les jeunes officiers de marine qui serviront comme chef d'escouade dans les commandos.
Durée : 4 mois
Effectif moyen : 5
Nombre de sessions : 1 par an (juin à octobre).  

 

Le cours OSM:
Le cours des officiers spécialisés de la marine "fusiliers, protection" prépare les officiers issus du corps des équipages de la flotte aux fonctions de commandant d'une compagnie de fusiliers marins, d'officier fusilier chef de service et d'officier des sports.
Durée : 9 semaines
Effectif moyen : 6
Nombre de sessions :1 session par an (avril à juin).  

 

Le cours VOA/X:
Le cours VOA-X fusilier forme en 8 semaines les volontaires aspirants et les polytechniciens désirant servir en commando.
Durée : 8 semaines
Effectif moyen : 10
Nombre de sessions :1 session par an (octobre à novembre). 

 

Cours du brevet supérieur (BS): 
Le cours du brevet supérieur permet au personnel de tenir les fonctions d'officier marinier supérieur au sein des unités de la marine, de commander une escouade en unité de fusiliers marins et de participer à la protection et à la défense d'une unité à terre ou embarquée.

Durée : 19 semaines
Effectif moyen : 30
Nombre de sessions : 2 sessions par an.  

 

Département des formations initiales (DFI):
Ce département regroupe le stage de chef d'équipe fusilier, le cours du certificat technique fusilier, les cours des engagés initiaux de courte durée (EICD), les cours des engagés initiaux de moyenne durée (EIMD).  

 

Stage de chef d'équipe fusilier (CEF):
Ce stage fournit aux élèves la formation complémentaire au certificat d'aptitude technique leur permettant d'occuper des fonctions d'encadrement et de management dévolues au niveau d'emploi de second maître en unité de fusiliers marins et à bord des bâtiments.
Durée : 9 semaines
Effectif moyen : 40
Nombre de sessions : 6 sessions par an.  

 

Cours du certificat d'aptitude technique (CAT): 
Le cours du certificat d'aptitude technique forme les quartiers-maîtres fusiliers (EILD) et les quartiers-maîtres maistranciers aux missions de chef de binôme dans une unité de fusiliers marins à terre et au sein d'une brigade de protection à bord des bâtiments. Il prépare les élèves à l'obtention du certificat d'aide moniteur d'éducation physique militaire et sportive. Il est le passage obligé pour devenir officier marinier.  

A l'issue de la formation élémentaire, les opérateurs pourront, après une formation spécifique, intégrer un commando où ils mettront en oeuvre les techniques commandos telles que le tir, le nautisme, le parachutisme ou encore le combat corps à corps. Le personnel non volontaire ou inapte servira en compagnie de fusiliers marins comme opérateur de protection chargé des patrouilles et de l'intervention spécialisée. Une partie de ce personnel opte pour le métier de maître chien.Durée : 20 semaines  


Cours PRODE et SERGE:
Ce département assure la formation des engagés initiaux de courte durée pour les spécialités de protection défense (PRODE) et du service général (SERGE). Ces marins sont amenés à servir au niveau élémentaire dans les unités de fusiliers marins et à bord des bâtiments. Certains candidats PRODE pourront suivre une formation de maître chien.
Durée : 4 à 5 semaines
Effectif moyen : 50
Nombre de sessions : 4 sessions par an.  

 

Autres spécialités:
Ce département dispense occasionnellement la formation initiale d'engagés initiaux de longue durée d'autres spécialités (marin pompier par exemple).  

 

Stage d'évaluation fusilier:
Il assure également l'évaluation des candidats à un engagement de longue durée ou de maistrance dans la spécialité de fusilier marin.
Durée : 5 jours
Effectif moyen : 140
Nombre de sessions : 5 sessions par an.  

 

Cours Clairon:
L'Ecole des fusiliers marins forme les clairons de la marine. Ce cours s'adresse aux quartiers-maîtres et matelots en service dans la marine.
Durée : 4 semaines
Effectif moyen : 5
Nombre de sessions : 11 sessions par an.  

Effectif moyen : 64
Nombre de sessions : 6 sessions par an.  

 

Département Commando (DCDO):
Le département commando dispense aux élèves une formation physique et morale ainsi qu'un complément de connaissances techniques afin de les rendre aptes à servir dans les commandos de la marine. 

 

Brevets officiers:
- 1er niveau : chef d'escouade commando
- 2ème niveau : officier en second de commando. 

 

Brevets officiers mariniers et équipage:
- Chef de mission commando
- Chef d'escouade commando
- Chef d'équipe commando

 


Cours et stages divers:  
L'École des fusiliers marins assure également
- l'instruction et la formation des tireurs d'élite de la marine et des "palmeurs" des commandos,
- dispense une initiation à l'escalade,
- organise des stages d'aguerrissement au profit des brigades de protection des bâtiments de combat de la marine,
- organise des stages destinés aux réservistes (préparations militaires marine, préparation militaire supérieure, réserve opérationnelle).- Opérateur commando.

 

 

Les Fusiliers Marins:

Marins à part entière malgré leur tenue verte Qui les faits ressembler à l’armée de terre, les Fusiliers Marins ont pour mission principale La protection et la défense (prodef) des points Sensibles de la marine. Ils sont donc avant tout Des experts capables d’analyser les menaces et de concevoir les dispositifs de protection.

 

 

L'évolution de carrière:

Les Fusiliers Marins peuvent être affectés dans Les compagnies de protection de métropole ou D’outre-mer. Ils peuvent aussi se spécialiser comme maître chiens, Moniteurs d’éducation physique, tireurs d’élite, Commandos, nageurs de combat.

 

 

Les filières de recrutement:

 

Deux filières sont possibles:

-L’engagement initial de longue durée (EILD) : il faut alors avoir 17 ans révolus et moins de 25 ans être titulaire au moins de d’un BEP 

-L’école de Maistrance : être âgé de 18 ans à moins de 25 ans avoir un niveau scolaire de terminal à BAC + 2

  

La procédure de sélection:

Les missions de Fusiliers Marins exigent une Excellente condition physique et un grand Équilibre psychologique. Avant l’étude des dossiers De sélection, les candidats suivent une semaine D’évaluation physique, psychologique et médicale.

 

Les épreuves physique comprennent:

-Test VMA (endurance)

-grimper de corde bras et jambes (non chronométré)

-natation (200 mètres brasse et apnée de 02 mètres)

-Pompes (15)

-Tractions (5)

-Abdominaux (40)

  

La formation:

La formation initial militaire et maritime (14 semaines pour les Maistranciers et 05 semaines pour les EILD), est suivie d’une formation de spécialité de 16 semaines  à l’école de Fusiliers    Marins de Lorient. Elle comprend : l’apprentissage des différentes Techniques de combat, la topographie, les Transmissions, l’armement, le tir…

A l’issue, les Maistranciers suivent encore une Formation complémentaire de 03 semaines, Les EILD sont quand à eux définitivement Affectés en unités.

 

La filière Commando:

La Marine Nationale comprend cinq Commandos d’assaut basé à Lorient et Un Commando de Nageurs de Combat A Saint-Mandrier. Ils appartiennent tous aux Forces Spéciales.

 

La sélection:

Un an après la formation de spécialité, les Jeunes Fusiliers Marins volontaires subissent des Tests d’évaluation destiné à contrôler leur aptitude physique et psychologique à suivre le stage Commando. Le stage lui même combine une formation Aux techniques Commandos ainsi que des Épreuves physiques et d’endurance très Sélectives. L’un des objectifs essentiels du stage Est d’éprouver la résistance physique des candidats.

 

 

Les Commandos Marine:

 

Les unités de commandos marine:

La composante commandos marine compte environ 700 marins répartis au sein de 6 unités de commandos marine (Jaubert, Trépel, de Monfort, de Penfentenyo, Hubert et Kieffer) et d’une base de soutien spécifique opérationnel: la base des fusiliers marins et des commandos (BASEFUSCO). 5 des 6 commandos ainsi que la BASEFUSCO sont basés à Lorient; le commando Hubert est basé à Toulon.

Les commandos marine ont 3 domaines d’actions:

les opérations en haute mer (HM). 

les opérations depuis la mer vers la terre (action vers la terre – AVT).

les opérations spéciales à terre (OST).

Ils participent ainsi aux actions de l’Etat en mer (lutte contre les narcotrafics, l’immigration clandestine, la pêche illégale) et sont engagés dans des opérations extérieures à dominante maritime (comme la lutte contre la piraterie au large de la Somalie) et à dominante terrestre (comme la lutte contre le terrorisme en Afghanistan).

Ils participent ainsi aux actions de l’Etat en mer (lutte contre les narcotrafics, l’immigration clandestine, la pêche illégale) et sont engagés dans des opérations extérieures à dominante maritime (comme la lutte contre la piraterie au large de la Somalie) et à dominante terrestre (comme la lutte contre le terrorisme en Afghanistan).

·Les 6 commandos marine disposent de capacités communes : combat commando, renseignement, actions d’environnement et maîtrise de tous les modes d’infiltration terrestres, nautiques et aéronautiques - et chacun dispose de capacités spécifiques:

 

Sélection pour faire le Stage Commando:

 

La sélection des Commandos Marine est particulièrement rigoureuse.
Après une sélection interne par leurs commandants de compagnies de Fusiliers Marins et, parmi les brevetés fusiliers marins d'une ancienneté minimale, ceux-ci commencent une évaluation Commando de deux semaines. A l'issue de ce stage, une partie d'entre eux est sélectionnée pour le stage Commando (cours Commando élémentaire) d'une durée de 14 semaines. En moyenne 10 à 20 % des stagiaires reçoivent le brevet et le Béret Vert. Cependant, à aucun moment le brevet n'est garanti et toute faute peut aboutir à la radiation du stage.
Le "STAC" ou stage commando se déroule à Lorient, en Bretagne, au sein de l'Ecole des fusiliers marins, héritière du 1er bataillon de fusiliers marins, et l'une des unités les plus décorées de l'Armée française. Les épreuves, tenues secrètes, préparent les fusiliers à leurs futures missions possibles au sein de l'un des cinq commandos de la marine. Le 'STAC' se déroule en différents modules : le stage commando élémentaire dure 14 semaines puis deux semaines de stage parachutiste à Pau.
Le "STAC" est ouvert en nombre restreint à d'autres spécialités de la marine (radio, infirmier) qui pourront ainsi intégrer l'effectif opérationnel des commandos marines.
Le stage commando n'est cependant que le début de la formation du Commando Marine, qui doit également passer trois semaines de stages complémentaires ainsi que d'autres brevets techniques de commandos au cours de la formation interne.
Les Commandos voulant postuler au commando d'action sous-marine Hubert de Toulon doivent, après une période d'ancienneté dans les unités Commandos de Lorient, passer le brevet de Nageur de Combat à Saint-Mandrier, sur un tempo comparable à celui du cours commando élementaire, en plus difficile et plus long (deux semaines de pré-sélection, sept mois de Cours Nageur).

 

 

Le stage Commando:

 

OBJECTIFS DE LA FORMATION:
----Le cours a pour but de rendre les élèves brevetés fusiliers aptes à servir au sein des commandos d'assaut de la Marine en tant qu'opérateur, soit :
- équipier dans une unité spécialisée (technique de sabotage, capacité à survivre en terrain hostile) ;
- équipier en mission aéroportée (technique d'héliportage, de parachutage en saut à ouverture automatique) ;
- équipier en mission nautique (emploi des embarcations pneumatiques).
Mais il vise tout d'abord à développer des qualités morales et physiques qui sont indispensables dans ces fonctions.  

 

DÉROULEMENT DE L'INSTRUCTION:
- 6 semaines d'instructions commando élémentaire comprenant les activités de bases et des exercices de synthèse d'instruction. Le cours a lieu à Lorient, à l 'École des Fusiliers Marins et Commandos.
- 1 semaine d'exercice de contrôle sous forme d'un rallye.
- 2 semaines d'instruction parachutiste à l'école des troupes aéroportées de Pau.  

L'instruction s'articule autour de 3 modules principaux :
- Un module physique durée : 3 semaines
- Un module technique durée : 3 semaines lui-même subdivisé en 3 sous modules :
------------ * Tir / démolition: une semaine
------------ * Combat commando et franchissement: une semaine
------------ * Nautisme / palme: une semaine
- Un module exercice de synthèse durée : une semaine  

 

CONTRÔLE:
La valeur des élèves est appréciées en trois temps :
- Acquisition niveau PHYSIQUE fin 3ème semaine
- Acquisition niveau TECHNIQUE fin 6ème semaine
- Acquisition niveau OPÉRATEUR fin 7ème semaine

 

 

RÉSULTATS A OBTENIR :

 

NIVEAU PHYSIQUE:
----A la fin de la 3ème semaine le stagiaire doit avoir :
- Une moyenne égale ou supérieure à 10/20 en prenant en compte de :
------------ * la moyenne des parcours
------------ * la moyenne des marches
------------ * la " route évasion "
- Avoir effectué avec succès les nages en tenue de combat avec apnées .
Élimination si moyenne inférieure à 10/20 

----A la fin de la 6ème semaine le stagiaire doit avoir : une note égale ou supérieure à 10/20 en prenant en compte la moyenne des notes suivantes :
- Moyenne module tir / démolition
- Moyenne combat commando / franchissement
- Moyenne nautisme palme  

 

NIVEAU OPÉRATEUR:
----A la fin de la 7ème semaine, pour obtenir le niveau opérateur, le stagiaire doit avoir :
- Une moyenne générale supérieure ou égale à 10/20
- Une note contrôle démo supérieure ou égale à 10/20
- Avoir effectué avec succès les 5 exercices de natation en tenue de combat avec apnées.  

 

ORIENTATION EN CAS D'ÉCHEC:
----En cas d'inaptitude médicale temporaire, ou d'élimination du stage commando pour notes insuffisantes, les marins sont affectés dans des unité de fusiliers marins.

---- Après 9 mois et au plus tard avant 12 mois, ils peuvent être à nouveau proposés pour effectuer le stage commando, après avoir recouvré l'aptitude médicale.
---- En cas d'inaptitude médicale définitive pour raison médicale, d'inaptitude définitive à l'emploi, ou en cas de 2ème échec au stage commando, le personnel est affecté en compagnie de fusiliers marins et ne pourra plus être admis au stage commando.