HISTORIQUE

 

 

Les anciens !!!   Respect et merci... 

 

Winston Churchill :

" Un commando est uniquement entraîné pour tuer et détruire non pour se défendre ".

George S.Patton Jr :

" Il est insensé et faux de pleurer les hommes qui sont morts.

Nous devrions plutôt remercier Dieu que de tels hommes ont vécu ".

 

 

Tous les Commandos Marine portent la fourragère rouge, car ils sont les héritiers de cette valeureuse unité. Son fanion porte les fourragères de la légion d'honneur, de la médaille militaire, et de croix de guerre des TOE (théâtre d' opération extérieurs).

Présente sur les cinq continents, c'est la plus petite armée du monde mais c'est la plus puissante. A la fois parachutistes, plongeurs, navigateurs, les "Bérets verts" de Lorient sont rodés aux techniques les plus sophistiquées. Répartis en 6 Commandos et 48 nageurs de combat, spécialistes de toutes les armes, ils peuvent faire n'importe quoi n'importe ou. Ce sont les Commandos Marine, fer de lance et gloire de la Royale.

Les Commandos Marine sont les héritiers du fameux 4 iéme Commando Franco-britannique dont l'esprit de combat est né dans les Landes d'Écosse en 1942. Cette célèbre unité, formée, pour partie de Français libre, s'illustrera durant l'hiver 1943-1944 sur les falaises du pays de Caux et surtout le 06 juin 1944 à Ouistreham, ou 177 d'entre eux, sous les ordres du Capitaine de Corvette Kieffer enfoncent les défenses Allemandes. Ces hommes aux bérets verts incliné sur le côté, comme celui de leurs camarades Britanniques, subiront des pertes énormes, mais ne cèderont jamais.

C'est ensuite la fantastique opération contre l'île de Walcheren en Hollande ou moins de 500 Commandos Marine viennent à bout de 1500 ennemis.

En 1946 la Marine Française crée une Ecole de Fusiliers Marins Commandos à Sirocco, prés d'Alger avec les Officiers et Commandos restant du Bataillon Kieffer. De Juillet 1945 à Décembre 1947, six Commandos Marine sont successivement mis sur pied. Ils portent le nom d'Officiers tombés au champ d'honneur, les Commandos Trepel, François, De Montfort, Jaubert, De Penfentenyo et Hubert. Les Commandos sont aussitôt envoyés en Indochine, notamment le long de la côte d'Annam, dans le delta du Mékong et au Tonkin ou le Commando François, au terme d'un combat héroïque autour de l'église de Nim-Binh, perdra plus de 50% de son effectif. A partir de 1953, le Commando Hubert devient Commando Nageurs de Combat. D'Indochine, les Commandos Trepel, De Penfentenyo, passent en Algérie pour former la demi-brigade de Fusiliers-marins. Fin 1956 les Quatre Commandos (le Commando François étant devenu un Commando de réserve), participent à l'opération du canal de Suez et combattront ensuite de 1957 à 1962, au sein de multiples actions en Algérie.

Après un passage à Toulon, le GROUFUMACO (Groupement des Fusiliers Marins Commando) s'installe à Lorient, à l'exception du Commando Hubert (Nageurs de Combat) qui reste à Saint Mandrier.

 

 

" Les Commandos Marine " font partie du COS (Commandement des opérations Spéciales).
Ils sont réunis au sein de six unités de 80 hommes chacune, Le Commando Kieffer ne comptant qu'une cinquantaine d'effectifs et le Commando Ponchardier dispose de 150 effectifs. A Lorient, six commandos, qui portent les noms d’officiers mort au combat: Trépel, Jaubert, De Monfort, De Penfentenyo, Kieffer et Ponchardier. Près de Toulon: le commando « d’élite », Hubert, les nageurs de combat.
Leurs missions sont multiples.
Comme les corsaires, ils continuent de monter à l’abordage des bateaux. Par exemple, lorsqu’il a fallu faire respecter un embargo dans le Golfe ou en mer Adriatique. Les cargos sont alors contrôlés par des « équipes » de commandos qui s’y rendent en zodiac ou par hélicoptères. L’arraisonnement du bateau de Greenpeace au large de Mururoa : c’étaient les commandos marine.
On les retrouve dans les mission de lutte contre le narco-trafic ou pour la police des pêches (pêche à la légine dans les iles Kerguelen, par exemple).
Autre mission: le contre-terrorisme maritime. Il s’agit là d’aller délivrer des otages sur un ferry, un paquebot ou plate-forme pétrolière. Pour cela ils sont équipés d’une Formule 1 de la mer: le Hurricane, gros zodiac à fond rigide propulsé par deux moteurs de 175 chevaux.
Lorsqu’il s’agit de sécuriser une évacuation de ressortissants, lors d’un coup d’état en Afrique, par exemple, ils peuvent arriver par les airs: tous sont parachutistes, certains formés à la chute libre, tous sont formés à descendre d’hélicoptère le long d’une corde lisse, et à y remonter en  « grappe ».
Les Commandos Marine sont formés aussi à se battre dans le désert : ils passent un semestre tous les deux ans à Djibouti, d’où ils rayonnent dans les pays du Golfe.

 La France compte actuellement sept unités de commandos marine qui appartiennent à la force des fusiliers marins et commandos, sous le commandement d'un amiral (ALFUSCO), dépendant directement du chef d'état-major de la marine, en ce qui concerne l'organisation et la préparation de cette force. Ils sont souvent déployés sous l'autorité du commandement des opérations spéciales ( COS ) pour des missions sur des théâtres extérieurs et sont particulièrement entraînés .

 

 

Mission :

- Reconnaissances Tactiques préalables aux opérations Amphibies ou Terrestre (renseignement) .

- Protection et à l'Évacuation de Ressortissants .

- Actions de Destruction et de Sabotage .

- Interventions à la mer dans le cadre des missions de Sauvegarde Maritime (lutte contre le Terrorisme, les Trafics illicites et les Infractions Maritimes).   

En particulier, les Commandos Marine sont souvent utilisés pour la Protection d'Ambassades en zone de guerre (par exemple dans certains pays d'Afrique).

 

 

 

Organisation :

 

 

Chaque commando est constitué de 80 à 100 hommes  répartis en groupes de 15 à 17 opérateurs.

Six de ces unités sont basées à Lorient.

- Commando Jaubert, spécialisé pour l'assaut et le contre-terrorisme maritime (celui-ci incluant le GCTLO anciennement GCMC ( groupe de combat en milieux clos )depuis 2001).

- Commando Trepel, spécialisé pour l'assaut et incluant également le GCTLO .(Groupement de Contre-terrorisme et Libération d'Otages ).

- Commando De Montfort, spécialisé pour l'appui et la destruction à distance (le "sniping", notamment) .

- Commando De Penfentenyo, spécialisé pour la reconnaissance et l'acquisition de renseignement opérationnel . 

- Commando Kieffer , spécialisé dans les technologies de pointe.

- Commando Ponchardier , a pour mission de "Projeter" les groupes de combat .sur le terrain et de les "Appuyer" dans leurs Opérations.

Un Commando est basé à Saint Mandrier (Var) :

- Commando Hubert, spécialisé dans l'action sous-marine et dans les actions de contre-terrorisme maritime, et constitué de nageurs de combat .

 

 

Le commando Kieffer est le sixième Commando Marine créé au sein de la Marine Nationale Française, en 2008. Il porte le nom du Commandant Kieffer, qui, pendant la Seconde Guerre Mondiale, forma et dirigea les 177 Commandos Marine de la France Libre lors du débarquement alliés en Normandie le 6 Juin 1944.La création de ce nouveau commando Kieffer a été annoncée le 08 Mai 2008 par le President de la République Française Nicolas Sarkozy lors des cérémonies commémorant la victoire du 08 Mai 1945, exceptionnellement décentralisées sur la plage de Ouistreham, précisément là où les Commando Kieffer de la France libre avaient débarqué le 06 Juin 1944. À cette occasion, le Président de la République a remis symboliquement le fanion du nouveau commando au contre-amiral Marin Gillier . À sa formation en 2008, le commando Kieffer comporte 45 hommes, dont des maîtres-chiens pour la recherche d’explosifs improvisés, des spécialistes des Drone , de la Guerre Électronique, du déminage ou du combat en environnement NRBC (nucléaire, radiologique, bactériologique et chimique). Il est basé à Lorient.

Le Commando Ponchardier , a pour mission de "Projeter" les groupes de combat, sur le terrain et de les "Appuyer" dans leurs Opérations. Le Commando Ponchardier est le septième Commando Marine créé au sein de la Marine Nationale en 2015.

 

 

Leurs origines Britanniques se remarquent au port du Béret Vert couché à l'opposé des autres unités militaires françaises (au-dessus de la tempe droite pour les unités classiques). Le brevet de Commando est porté par les Commandos Marine sur leur Béret directement ainsi que par une banane " Commando " sur la manche de leur uniforme au niveau de l'épaule.
 On reconnaît les membres et anciens membres du Commando Hubert au badge de brevet " nageur de combat " qu'ils portent à la poitrine de leur tenue de sortie.
 La plupart des Commandos sont également reconnaissables à leur brevet parachutiste couplé à leur insigne de grade Marine Nationale sur leur tenue camouflage " Centre Europe ".

 

 

 

Le capitaine de corvette Philippe Kieffer est né à Haïti dans une famille française d'origine alsacienne.Officier de réserve interprète et du chiffre (ORIC) de la Marine nationale, sur le cuirassé Courbet , il participe à la bataille de Dunkerque. avant de répondre à l'appel du général de Gaule et de rejoindre les Forces navales françaises libres (numéro matricule: 13 FNFL 40).Très impressionné par les méthodes et les succès des commandos britanniques, il souhaite constituer une unité française de ce type. Dès le printemps 1942, il rassemble sous ses ordres une vingtaine de volontaires dans les environs de Portsmouth. Ces hommes formeront la Troop 1 des Bérets verts français. Promu lieutenant de vaisseau, puis capitaine de corvette à la veille du débarquement, le commandant Kieffer débarque en Normandie à la tête de ses hommes du 1er bataillon de fusiliers marins commandos, et, est deux fois blessé dès les premières heures des combats, le 6 juin.

Engagé dans l’armée de terre le 2 septembre 1939, à 40 ans, le quartier-maître Philippe Kieffer se rallie au général de Gaulle dès le 19 juin 1940 et s’engage dans les FNFL le 1er juillet. En mars 1941, il obtient de l’amiral Muselier l’autorisation de constituer un groupe de commandos, sur le modèle des petits groupes britanniques opérant en Norvège. Deux mois plus tard, il met sur pied un petit groupe d’une vingtaine de volontaires, qui suit des stages d’entraînement dans les bases anglaises de Camberley et Skegness avant de prendre le nom de 1ère Compagnie de fusiliers marins commandos. Dotés d’un béret vert et du badge « Commando français », les hommes de Kieffer sont affectés au Commando interallié n°10.
En 1942 et 1943, la compagnie Kieffer effectue diverses misions sur les côtes françaises et hollandaises, et désormais forte de 200 hommes, devient le Bataillon de fusiliers marins commandos. Les raids se poursuivent jusqu’en mars 1944, date à laquelle les Français sont intégrés au Commando n° 4 du lieutenant-colonel Dawson, chargé de préparer le débarquement en Normandie. Au début de mai, Dawson se vit fixer pour mission de prendre Ouistreham, après avoir débarqué sur la plage voisine de Colleville-Montgomery.
Kieffer et 176 de ses hommes seront ainsi parmi les premières troupes alliées à prendre contact avec la terre française, à l’aube du 6 juin 1944. « Vous allez nous montrer ce que vous savez faire », leur avait dit le brigadier général lord Lovat, commandant la 1ère brigade SAS, quelques jours plus tôt. Il ne devait pas être déçu. Après un débarquement mouvementé et meurtrier, l’assaut contre les positions ennemies commença peu après 8 heures. Les combats durèrent jusqu’à la fin de la matinée. Le « 4 Commando » s’empara de Riva-Bella et Ouistreham avant de faire sa jonction avec la 6e division aéroportée, qui tenait Bénouville. Dans la soirée, Kieffer et ses hommes entrèrent dans le Plain-Amfreville, d’où ils continuèrent à tirer sur les positions ennemies.
Le bilan de cette première journée était lourd pour les Français: 21 tués, 93 blessés, dont le commandant Kieffer, qui avait reçu un éclat à la cuisse, mais ne sera évacué que le 10 juin. Le lendemain, les Français en état de combattre se trouvaient à 14 kilomètres à l’intérieur des terres, après avoir atteint tous leurs objectifs.

 

Commando "TREPEL"

Basé à Lorient, le commando Trepel est spécialisé dans l'assaut. Héritier des unités de la France libre créées pendant la seconde guerre mondiale en Grande-Bretagne, ce commando porte le nom du capitaine Trepel qui fut, avec Kieffer, un des créateurs des commandos, et qui disparu lors d'un raid sur la côte hollandaise en février 1944.Basé à Lorient , ce commando est spécialisé dans l'assaut à la mer (extraction de personnes, assaut par embarcations d'un bâtiment en route libre, combat en milieu clos), missions CSAR (Combat Search And Rescue, sauvetage de pilotes abattus en zone tenue par l'ennemi).

 

Commandos "JAUBERT"

Héritier des unités de la France libre créées pendant la seconde guerre mondiale en Grande-Bretagne, ce commando porte le nom du capitaine de frégate François Jaubert , blessé mortellement le 25 janvier 1946 devant Tan Huyen (Cochinchine).Le commando Jaubert est, paraît-il, l'unité élémentaire (équivalent compagnie) la plus décorée de France.  Basé à Lorient , ce commando est spécialisé dans l'assaut à la mer (extraction de personnes, assaut par embarcations d'un bâtiment en route libre, combat en milieu clos), missions CSAR (Combat Search And Rescue, sauvetage de pilotes abattus en zone tenue par l'ennemi).

 

Commando "DE MONTFORT"

Héritier des unités de la France libre créées pendant la seconde guerre mondiale en Grande-Bretagne, ce commando porte le nom de l'enseigne de vaisseau Louis De Montfort , chef de section commando, mortellement blessé le 27 novembre 1946 lors des combats de Haïphong.Basé à Lorient, le commando de Montfort est spécialisé dans l'appui et destruction à distance. Dans ce cadre, il dispose de tireurs d’élite et de matériel lourd (mortiers, postes de tirs anti-chars,…) ainsi que de moyens de désignation et d'éclairage pour conduite d'appuis feu aériens ou d'artillerie terrestre, qu'il peut mettre au profit des 4 autres commandos Marine.

 

Commando "DE PENFENTENYO"

Héritier des unités de la France libre créées pendant la seconde guerre mondiale en Grande-Bretagne, ce commando porte le nom de l'enseigne de vaisseau De Penfentenyo de Kervéréguin blessé mortellement le 12 février 1946, sur le Donaï en Indochine. Le commando de Penfentenyo est basé à Lorient . Il est spécialisé dans la reconnaissance de sites et d’installations maritimes et dans le renseignement tactique en vue de la préparation d’une opération (groupe palmeurs, collecte de l'information, infiltration et exfiltration de personnel, aérolargage à la mer sans recueil, appuis divers,...).

 

Commando "KIEFFER"

Basé à Lorient, ce sixième commando marine va bien voir le jour, mais sous une tout autre forme. Celle d'une unité spécialisée dans la mise en oeuvre des nouvelles technologies, capable d'agir en autonomie, d'apporter un soutien à d'autres unités ou d'armer des PC de forces spéciales.Issus pour moitié des rangs commandos marine et pour moitié des autres unités de la Royale, les trente-deux premiers membres du sixième commando seront électroniciens, informaticiens, spécialistes des télécommunications ou de la mise en oeuvre de drones. Ils seront capables de développer, si nécessaire dans un environnement hostile (radiologique, bactériologique ou chimique), leur savoir- faire en guerre électronique, contre-terrorisme, contre-minage...

 

Commando "PONCHARDIER"

Le vice-amiral Ponchardier (1909-1961) fut le pacha du porte-avions La Fayette. Il fut sous-chef d’état-major de la marine avant de prendre le commandement de la zone maritime de l’Atlantique-Sud et de la base de Dakar. Il s’est illustré pendant la Seconde guerre mondiale en créant avec son frère le réseau de résistance Sosie. Il a été fait compagnon de la Libération. Pierre Ponchardier était un Officier de Marine qui avait créé une unité Commando pour intervenir en Indochine, ce qu'il fit de 1945/1946, à partir d'une première unité Commando créée au sein de l'Aéronautique Navale en 1944. Il était à l'époque indépendant des Fusiliers Marins Commandos, formés en Grande-Bretagne par Philippe Kieffer.

 

Commando "HUBERT"

Basé dans le port du Canier sur la presqu'île de Saint-Mandrier (Var), le Commando d'Action Sous-marine (CASM) Hubert est spécialisé dans l'action sous-marine. Héritier des unités de la France libre créées pendant la seconde guerre mondiale en Grande-Bretagne, ce commando porte le nom du lieutenant Augustin Hubert , tué le 6 juin 1944, au cours des opérations de débarquement en Normandie. Le commando Hubert comprend une compagnie opérationnelle et une compagnie de soutien. La compagnie opérationnelle est subdivisée en 4 sections spécialisées : soutien, contre-terrorisme maritime, engins sous-marins et reconnaissance. L'ensemble regroupe une cinquantaine de nageurs de combat brevetés.

 

 

Commando "FRANCOIS".

(Commando dissous en 1953)

Engagé en Indochine, le Commandant François, commandé par le Lieutenant de Vaisseau Labbens, est basé dans la province de Ninh Binh en Mai 1951.

Fin Mai 1951 le Commando se positionne dans l'église abandonnée du village de Ninh Binh.

Eglise abandonnée du village de Ninh Binh.

Les 76 hommes du Commando François (74 européens et 2 suppletifs vietnamiens), ne se doute pas que le Général GIAP a programmé une troisième et vaste offensive dans le sud du delta Tonquinois avec trois divisions d'élite et des bataillons régionaux.

Le Commando François, se trouve dans l'axe de la progression de la division 308 du Général GIAP, composée de 8000 hommes et dotées de canons sans recul.

Dans la nuit du 28 au 29 Mai, à 4H00 du matin, alors que l'aube va bientôt se lever, le Commando est encerclé.

Les hommes du Commandos François, cherche à briser l'encerclement par une résistance acharnée, mais ils finiront bientôt par succomber sous le poids du nombre et par manque de munitions.

Le bilan est lourd, on dénombre 40 morts et 5 disparus. Des 29 rescapés, 5 seront placés en captivité.

Le Commando François, sera cité à l'ordre de l'Armée de Mer avec la citation suivante : "Ayant eu un combat digne des meilleurs traditions Militaires, tenu en echec presque un régiment, a fait perdre à l'ennemi 24H00 de son attaque. Par son ardeur au combat et sa témérité, Le Commando François restera comme un exemple des plus belles qualités Militaires poussées jusqu'au sacrifice total".

Le Commando François a été dissous en Mai 1953.

 

 

 

Moyens Nautiques:

 

 

"ECUME"

(Embarcation Commando à Usage Multiple Embarquable)

Les commandos marines, membres des forces spéciales de l'armée française, seront équipés à partir de 2012 d'embarcations conçues par Zodiac Marine and Pool.Ces engins, baptisés Ecume NG, valent environ un million d'euro l'unité. Destinées aux raids nautiques à grande vitesse, les ECUME devaient être livrées en six versions : Assaut, raid RIB (déploiement de petites embarcations), raid TSM (déploiement de tracteurs sous-marins), raid kayak, appui feu et commandement (gestion d'un groupe d'ECUMEs)..Longueur : 9,5 m ; Masse : 7 t ; Propulsion : Moteur diesel inboard Marine Diesel et hydrojet ;Vitesse : +45 nœuds ; Rayon d'action : 100 Nq ; Équipage : 11 .

 

"ETRACO"

(embarcation très rapide pour Commando)

Le Hurricane est un canot semi-rigide de catégorie ETRACO (Embarcation Très Rapide pour Commandos).L'engin dispose de rangées de sièges placés dans la longueur où l'on s'asseoit à califourchon dans l'axe pour anticiper les chocs. Il est doté d'équipements de transmissions et de navigation (GPS, navigateur et radar plein jour). Le mat arrière supporte le radôme du radar. Longueur: 7,33 m ; Masse: 2,5 t. ; Propulsion: 2 moteurs de 175 CV ; Vitesse de pointe: 45 nœuds ; Rayon d'action: 100 Nq ; Équipage: 10 commandos + un pilote et un chef de raid ; Mer force 5 maximum; utilisé par Hubert depuis 1996. Vendu par la société Zodiac , le Hurricane a également des applications civiles.

 

"FUTURA"

Les embarcations légères rapides sont principalement des Futura Mk II et Mk III. Les Futura Mk II et Mk III sont des canots pneumatiques à gonflage rapide par bouteille de dioxyde de carbone comprimé à 200 bars. Ils sont habituellement propulsés par un moteur hors-bord de 40 chevaux.

 

Kayak biplace de type "KLEPPER"

Cette embarcation est employé depuis 1990, par les commandos Jaubert , De Penfentenyo , Trepel , De Montfort et Hubert pour l'infiltration discrète en milieu côtier, portuaire, lagunaire et fluvial, à des fins de renseignements ou d'action.Il emporte deux personnes à des distances pouvant aller jusqu'à 20 kilomètres. Le kayak est démontable et conditionnable en deux sacs. Long de 5.20 mètres, il peut porter 400 kg et pèse 35 kg à vide.

Liste non exhaustive...